Chansons sociopolitiques et folie des genres

Il a toujours été difficile de trouver le bon genre pour sa propre musique. Surtout à l'ère du streaming, le bon tiroir est important pour s'adresser au public et aux multiplicateurs (playlists, presse, etc.).

Aucun véritable artiste ne pense aux genres lorsqu'il écrit une chanson. Surtout quand il y a des paroles dans une chanson et qu'une déclaration est faite qui dépasse les sensibilités personnelles connues, comme le mal d'amour et la lassitude générale du monde.

Cela devient très difficile lorsque l'artiste expérimente des éléments de différentes époques artistiques. C'est ainsi que fonctionne l'art en général. Mais la musique est-elle toujours considérée comme un sujet d'art par la majorité des auditeurs aujourd'hui?

Avec l'avancée triomphante de la musique pop, l'aspect artistique a de plus en plus reculé au second plan. Les stations de radio sélectionnent la musique selon un schéma qui est une perversion de l'art.

La soumission totale au goût majoritaire interdit aux éditeurs de sélectionner des chansons susceptibles de «déranger». Mais déranger l'uniformité quotidienne est l'une des tâches les plus nobles de l'art.

Il était évident que des problèmes de marketing surgiraient si je me concentrais pendant un certain temps sur des thèmes sociopolitiques. Mais je me sens artiste et je dois vivre avec les conséquences économiques de mes actes.

Je comprends très bien que les auditeurs veulent trouver leur paix à côté du flot de nouvelles d'horreur du monde entier - notamment dans la musique. Mais il y a aussi des moyens de sortir du dilemme pour un artiste, et j'essaie d'emprunter l'une de ces voies en produisant de la musique pour d'autres situations soul.

Reste le problème de l'adressage via les genres pour les chansons critiques. Il serait temps pour les portails de streaming (Spotify, etc.), qui devraient être là pour tous les groupes d'auditeurs, d'établir des genres, qui tiennent davantage compte du contenu des chansons.

Que diriez-vous d'une humeur «sociopolitique» au lieu de diviser «Chill Out» en un nombre incalculable de sous-groupes?